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LE COIN SANTE

Le Strapping

Les strapping peuvent être faits au niveau de nombreuses articulations : doigts, poignet, coude, etc...

Ils sont faits à l'aide de bandes adhésives (on peut mettre une fine bande de mousse pour éviter le collage directement sur la peau).

Ils doivent être renouvelés fréquemment. Attention, un strapping, même sur une lésion apparemment peu grave, ne permet pas de faire l'impasse d'un avis médical.

En effet, d'une part la lésion pourra parfois être plus grave qu'elle n'en a l'air (petite fracture passée inaperçue) et d'autre part si un strapping est effectivement la solution de traitement retenue, celui-ci devra être efficace, surveillé et renouvelé.

Il est également recommandé l'arrêt de l'activité en cours, le glaçage de l'articulation, et la surélévation du membre afin d'éviter l'œdème.

Petit conseil utile : il vaut mieux raser le membre avant de faire un strapping pour éviter un arrachage douloureux des poils lors de sa réfection.
Autre conseil : Il faut être attentif à ne pas faire garrot lorsque l'on pose un strapping circulaire (le retirer ou le couper en cas d'importantes douleurs ou de fourmillements importants ou de froideur ou d'insensibilité de l'extrémité).


Apprendre à faire un strapping n'est pas difficile, sous réserve de le voir faire et d'essayer ensuite de le faire soi-même, alors, n'hésitez à demander ce petit enseignement à votre kiné, votre orthopédiste, votre médecin du sport ou votre médecin généraliste s'il a l'habitude des urgences.

 

I. Contention dans l'entorse du ligament latéral externe (LLE) de la cheville

1. Indications

Il s'agit de traumatismes en inversion varus équin, c'est-à-dire le pied tourné vers l'intérieur. L'entorse est essentielle ou secondaire à un pied creux, une paralysie L5 ou une affection neurologique. La contention élastique est thérapeutique dans les entorses essentielles et adjuvantes dans les autres cas.

2. Matériel

Le matériel nécessaire est le suivant :
Elastoplaste largeur 6 cm : 2 rouleaux.
Elastoplaste 3 cm : 1 rouleau.
Elastomousse ou sous bande : 1 rouleau.

3. Technique (figure 1)

Mise en place de l'élastomousse et de 2 compresses protégeant le tendon du
jambier antérieur et le tendon d'Achille (1).
Mise en place de 2 ancrages en élastoplaste de 6 cm de largeur (2) :
- Un ancrage supérieur, à l'union du tiers inférieur et du tiers moyen de la jambe, sous la forme d'une circulaire appliquée sans tension.
- Un ancrage inférieur, au niveau de l'avant pied, sous la forme d'une circulaire appliquée sans tension.
Mise en place de 2 étriers verticaux en élastoplaste de 6 cm de largeur :
- Le premier étrier est appliqué à la face interne de la jambe, depuis l'ancrage supérieur, passant en arrière de la malléole interne, puis à la face inférieure du talon et revenant sur la face externe de la jambe, jusqu'à l'ancrage supérieur, en passant en arrière de la malléole externe. C'est sur la face externe que la tension mise dans la bande est importante. Il est nécessaire ici de bien étirer la bande pour éliminer partiellement son élasticité (3 et 3bis).
- Le second étrier vertical est appliqué selon le même principe, mais il doit passer en avant des 2 malléoles et chevauche le premier en tuile, de moitié (4 et 4bis).
Fermeture avec de l'élastoplaste de 3 cm de largeur que l'on découpe en plusieurs bandes de même longueur (5) :
- Fermeture inférieure : on applique la première bande à la face plantaire, au niveau de l'ancrage inférieur, en rabattant les deux chefs latéraux sur le dessus du pied, sans tension. On procède de la même manière avec les autres bandes en les faisant chevaucher en tuile à demi, jusqu'à ce que l'on atteigne le devant de la jambe.
- Fermeture supérieure : on applique la première bande à la face postérieure de la jambe, en rabattant les deux chefs latéraux sur le devant de la jambe, depuis l'ancrage supérieur, jusqu'au niveau des malléoles. Les bandes successives doivent se chevaucher en tuile et être posées sans tension.

4. Durée d'immobilisation

Elle est de 15 jours pour les entorses bénignes et de 5 semaines pour les entorses graves.

Il faut souligner la gravité et l'importance du diagnostic de variété.

 

 Il. Contention de l'épaule

1. Indications

Ce sont les disjonctions ou luxations acromio-claviculaires et les fractures de la clavicule peu ou pas déplacées.

Dans les disjonctions acromio-claviculaires, comme pour les entorses de chevilles, on doit être vigilant et éliminer tout ce qui n'est pas justifiable de la méthode qui sera réservée aux formes sans déplacement ou de déplacement inférieur à 5 mm (stades 0 et 1).

2. Technique (figure 2)

Protection du mamelon (1).
Ancrage thoracique et brachial (1).
Demi-circulaire de thorax (1).
Jeu d'attelles allant de l'ancrage thoracique à l'ancrage brachial (2 et 3).
Demi-étriers postérieurs et antérieurs pour réaliser le verrouillage du thorax en abaissant la clavicule (4 et 5).
Demi-circulaire de thorax (6).

3. Durée de port

4 semaines

 


III. Contention du pouce

1. Indication

C'est l'entorse du ligament latéral ulnaire de la métacarpo-phalangienne du pouce, pour stabiliser la prise pouce-index sur son versant externe. Le traitement de l'entorse grave peut être chirurgical.

2. Matériel

Le matériel nécessaire est le suivant :
Elastoplaste largeur 6 cm : 1 rouleau.
Elastoplaste 3 cm : 1 rouleau.
Elastomousse ou sous-bande : 1 rouleau.

3. Technique (figure 3)

Ancrage en élastoplaste de 6 cm au niveau poignet (1).
- Attelle de limitation du valgus et de la rotation interne en élastoplaste de 3cm (2).
Attelle de limitation de la flexion de la métacarpo-phalangienne en élastoplaste de 3 cm (3).
Attelle de limitation du varus et de la rotation externe en élastoplaste de 3cm (4).
Ancrage en élastoplaste (5).

4. Durée de port

Cette durée va de 12 à 15 jours pour les entorses bénignes, de 4 à 5 semaines pour les entorses graves.

 

 


IV. Contention du genou

1. Indication


C'est l'entorse bénigne du ligament latéral interne (LLI). Les autres lésions doivent être éliminées par l'examen clinique et les radios. L'entorse grave du LLI isolée peut-être traitée par cette méthode.

2. Matériel

Le matériel nécessaire est le suivant :
Elastoplaste largeur 6 cm : 2 rouleaux,
Elastoplaste largeur 3 cm : 1 rouleau,
Elastomousse ou sous-bande : 2 rouleaux.


3. Technique (figure 4)

Mise en place de 2 bandes d'élastoplaste d'ancrage 10-15 cm, au-dessus et au-dessous du genou, ouvertes en arrière pour ne pas comprimer les vaisseaux (1).
Mise en place de 2 étriers verticaux en élastoplaste de 6 cm de largeur (2) :
- Le premier est appliqué à la face interne de la jambe, depuis l'ancrage supérieur jusqu'à l'ancrage inférieur.
- Le deuxième étrier vertical est appliqué à la face externe de la jambe (3).
Alternance des circulaires et étriers. Enfin croisements antérieurs (4).

 

Les Courbatures

a) Description
Les courbatures sont des signes de la fatigue des muscles. Elles apparaissent après l’effort, quelques heures après, le lendemain ou même deux jours après. La douleur n’est pas très précise, et on apprend à la reconnaître avec la pratique. Le muscle est comme « coloré » par la douleur, laquelle n’est en général pas insupportable et rend juste les mouvements un peu gauches. On sent le douleur en faisant des mouvements, même légers, qui étire le muscle. Plus la courbature est importante, plus le muscle est sensible aux mouvements.

b) Comment soigner une courbature ?
Une courbature ne se soigne pas. Comme la crampe, elle disparaît toute seule avec le temps, au bout de un ou deux jours. Pour favoriser sa disparition, il faut bien s’alimenter, boire suffisamment, s’étirer doucement, et éventuellement faire du sport légèrement, sans forcer. Les personnes qui pratiquent le sport régulièrement en font souvent alors qu’ils ont encore des courbatures. C’est possible, et cela n’entraîne pas de dommages pour le muscle.

 

 

Les points de Cotés


 Le point de coté apparaît en plein effort et est le plus souvent bénin. Encore faut-il faire la distinction avec les douleurs évocatrices d'une urgence médicale (appendicite, péritonite, infarctus du myocarde, etc.

La localisation des points de côtés est variée. On distingue :
- les points claviculaires (droits ou gauches) ;
- les points sous les côtes (droits ou gauches) ;
- les points à l'estomac.



Quelles en sont les causes ?


Le point de côté claviculaires. 

L'explication serait d'origine circulatoire : le foie (à droite) ou la rate (à gauche), gorgés de sang, perturberaient la mécanique respiratoire du diaphragme. La douleur se projetterait alors en arrière de la clavicule.
D'autres sources évoquent une souffrance du muscle diaphragmatique, trop sollicité par les efforts respiratoires durant l'exercice.


Le point sous les côtes.

La douleur peut être expliquée par une surcharge sanguine au niveau du foie (à droite) ou de la rate (à gauche). Mais ici, elle ne se projette pas vers les clavicules.

Le point à l'estomac.

Les douleurs peuvent être d'origine intestinale, par dilatation de gaz au niveau du gros intestin. Elles sont ressenties à droite ou à gauche, au niveau des coudes que fait le gros intestin dans l'abdomen. Cette dilatation douloureuse est liée à une paralysie du tube digestif, par manque de sang (ischémie) lors de l'effort.
D'autres facteurs, liés à l'alimentation, peuvent également entrer en compte.



Comment éviter le point de coté ?


En cas de points claviculaires.

Comprimez votre foie avec la main et inclinez-vous à droite en soufflant. Faites la même chose, pour la rate, du côté gauche. Le "point de côté" doit alors disparaître. En l'absence d'amélioration, consultez votre médecin pour avis.

En cas de points sous les côtes.

Dans le cas des points de côtés par surcharge sanguine (foie ou rate) : arrêtez de courir ou ralentissez l'allure, faites quelques expirations profondes et la gêne devrait disparaître. Si elle persiste au repos, consultez un médecin en urgence, afin d'éliminer un possible infarctus du myocarde débutant.

 

 

Les Etirements

 

Le footballeur est souvent contraint à des blessures musculaires soit par manque d'échauffement soit par fatigue soit par manque de souplesse. Nous allons montrer quelques exercices de base d'étirement.

 

1- Les mollets (partie arrière de la jambe) 

On s'appuie contre un mur, dos plat, pieds décalés d'avant en arrière, dans un même axe, la jambe arrière légèrement fléchie, maintenir le talon arrière au sol et fléchir la jambe avant . La sensation d'étirement doit être dans le tendon. Si on garde la jambe arrière TENDUE, la sensation apparaît cette fois dans la jambe (partie musculaire).

 

2- Les mollets (partie arrière de la jambe) 

Pied en appui sur une marche, le corps droit, laisser descendre le talon plus bas que la marche, la sensation d'étirement est cette fois dans la jambe.

 

3- Les quadriceps (partie avant de la cuisse) 

En se tenant, saisir vote pied gauche et amener d'abord votre genou gauche au delà de la verticale, ensuite tirer le pied gauche vers votre fesse tout en gardant votre dos plat (ne creuser pas le dos!!). Si le muscle n'est pas assez étiré, fléchissez la jambe d'appui (droite). La sensation d'étirement doit se situer dans l'avant de la cuisse

 

4- Les Ischios-jambiers (partie arrière de la cuisse) 

Poser la jambe droite tendue sur un support à votre hauteur, les mains aux hanches.les deux pieds sont dans le même axe ( parallèles); le dos est plat et le regard vers l'avant . Les deux jambes restent tendues. On incline le dos plat vers l'avant. La sensation d'étirement est ressentie dans l'arrière de la cuisse et dans le genou.

 

5- Les ischios-jambiers (partie arrière de la cuisse) 

La jambe gauche est tendue vers l'avant et la jambe droite est repliée vers l'arrière formant un angle droit. Le dos est plat et les mains prennent appuis sur le sol dans le dos de façon à l'agrandir vers le haut ; pousser le nombril vers l'avant sans regarder les pieds mais en regardant vers l'avant. Garder le dos plat durant tout l'exercice. Les sensations d'étirement sont dans l'arrière de la jambe gauche et à l'intérieur de la jambe droite (adducteurs).

 

6- Les fessiers (partie postéro externe de la cuisse) 

Placer le pied droit sur une barre ou un support à hauteur du bassin. Monter sur pointe de pied gauche pour aller chercher le plus loin possible avec le bassin, l'étirement de la partie arrière de la fesse.

 

7- Les fessiers (partie postéro externe de la fesse) 

En assis, passer la jambe droite de l'autre côté du genou gauche. La main droite prend appui derrière le dos et sert à le redresser. Le bras gauche passe de l'autre côté du genou droite, si c'est possible, vient chercher le genou gauche. L'exercice consiste à bien redresser le dos tout en amenant le genou droit le plus possible vers la gauche. La sensation d'étirement doit venir dans la fesse droite et parfois dans l'arrière de la cuisse gauche.

 

8- Les adducteurs (partie interne de la cuisse) 

Le genou gauche en appui sur une barre ou un support à hauteur de hanche. Les mains aux hanches, le dos plat .Fléchir doucement la jambe droite tout en restant dans la position. La sensation d'étirement est dans la partie intérieure da la jambe gauche. Une variante peut consister à se pencher vers l'avant de façon à étirer aussi la partie postérieure de la cuisse droite (ischio-jambiers ). LE DOS RESTE PLAT DURANT TOUT L'EXERCICE

 

 

 

Les accidents musculaires

1) La Contracture 

Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement (mais une heure ou deux après ou le lendemain matin).
Thérapie : chaleur, massage et repos.


2) La Crampe 

Elle intervient pendant l'effort. Son origine est métabolique et due à l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.
Thérapie : Mise en extension forcée du mollet. S'il s'agit d'un autre muscle et en dehors d'une musculation spécifique, ce n'est pas une crampe, donc : ne pas manipuler.


3) L'Elongation 

Elle intervient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique pas l'arrêt de l'effort mais simplement sa limitation. Il n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au delà de ses possibilités d'étirement.
Thérapie : Repos, pas de massage ; plutôt de la glace, et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.


4) Le Claquage 

C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage.
Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.
Déchirure
Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. Le claquage est du à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante incombant aux ischios).
Thérapie : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.


LE FROID POUR SOIGNER, LE FROID POUR RÉCUPÉRER

Appliquer du froid sur une blessure ou un traumatisme est presque un réflexe dans les milieux sportifs.
Au-delà du soulagement et de l’effet parfois « magique » de l’éponge glacée, quels sont , aujourd’hui , les mécanismes, les limites et les perspectives de la cryothérapie ?

 

La Pubalgie

maladie d’homme ; rarissime chez la femme)

Maladie du footballeur (il représente la majorité des cas), la pubalgie est caractérisée par une douleur au pubis (entrejambe), pouvant s’étendre jusqu’aux adducteurs. La douleur aux adducteurs est celle d’une tendinite, semblable à une tendinite au tendon d’Achille ou ailleurs ; la douleur au pubis est diffuse, peu précise, donne une impression de fragilité (comme une fêlure), et est faite d’élancements vifs et plus ou moins douloureux selon les moments.

L’apparition de la douleur est progressive. Au début, elle diminue quand l’athlète est chaud. Ensuite, elle devient constante. Enfin, elle devient véritablement handicapante.

Plus précisément, la pubalgie est une affection douloureuse du pubis et des muscles et tendons de la zone environnante. Elle est due à un surmenage sportif . Un déséquilibre musculaire crée une sorte de friction, un ensemble de micro-traumatismes responsable de la douleur.

Médicalement, cette affection regroupe trois syndromes différents :
1) Tendinite des adducteurs, ou tendinite d’insertion des adducteurs (les adducteurs dans leur zone d’insertion)
2) L’ostéo-arthropathie pubienne ; quand on a une jambe plus courte que l’autre ou à une anomalie de l’articulation de la hanche.
3) La pathologie pariétale abdominale ou pathologie inguino-pariéto-abdominale ; déficience (de naissance ou due à une mauvaise pratique) de muscles de la paroi abdominale, notamment dans la partie basse.

Cause :
La zone pubienne, et les tendons et muscles qui y sont associés, sont fortement soumis à diverses pressions. Un footballeur frappe, tacle, lutte avec les jambes en avant, court parfois de travers, prend des appuis exigeants… Il est donc particulièrement susceptible de souffrir de cette zone qu’il malmène allègrement. Il suffit pour cela d’un déséquilibre de la musculature ou de la posture. Et alors, la pression devient blessante.

Traitement :
Lorsque la douleur n’est pas encore trop importante, le sportif peut venir à bout de sa pubalgie assez vite. Deux choses à faire : arrêter l’entraînement, faire des exercices simples : s’accroupir et se relever, en maintenant le buste droit (très efficace), étirer les adducteurs. Un kinésithérapeute peut vous conseiller d’autres exercices, plus appropriés à votre situation, car chaque pubalgie est particulière.

Votre médecin vous administrera des anti-inflammatoires, des antalgiques et des décontracturants.
Il existe un traitement par ultra-sons ou ionisations. Lorsque tous ces traitements ont échoué, il reste la mésothérapie ou l’infiltration. Enfin, en dernier recours, l’opération chirurgicale, entraînant un arrêt de 2 à 6 mois.

La pubalgie est une pathologie au fort risque de résurgence. Alors que le sportif croit être complètement guéri, la douleur réapparaît, des semaines ou des mois après. Pour éviter cela, il faut compenser le déséquilibre en cause. Semelle orthopédique, musculation de la zone déficiente, natation, diminueront le risque de rechute.

 

 

S'ENTRAINER PAR GRAND FROID

Voici quelques conseils à adopter par temps de grand froid.

REGLE N° 1: CHOISIR LES BONS VETEMENTS.

Pour se protéger du froid, il faut d'abord s'habiller correctement. C'est-à-dire suivre la règle des "3 couches": respirante, isolante et protectrice.

Un "sous-vêtement" porté sur la peau, comme un tee-shirt en fibres synthétiques, constitue la 1re couche. L'objectif : absorber et évacuer la transpiration.

En revanche, évitez le coton, qui a tendance à garder le tee-shirt trempé et ne permet pas l'évacuation de l'humidité.

La 2e couche est conçue pour conserver la chaleur : pull, veste polaire, sweat... Les fibres polaires permettent au corps de mieux respirer et sont plus légères que la laine. Par ailleurs, elles empêchent les calories de fuir. Ce sont d'excellents isolants thermiques.

Enfin, la 3e couche est constituée d'un vêtement imperméable. Oubliez le traditionnel coupe-vent, peu respirant et rapidement perméable. L'idéal est de s'équiper d'une veste en GoreTex® ou une matière comparable. Ce type de veste permet à la transpiration de s'évacuer et empêche le froid et la pluie de passer.

Pour terminer, troquez votre short contre un caleçon long.

REGLE N° 2: BIEN COUVRIR LES EXTEMITES DU CORPS

C'est par la tête que s'évacue la majeure partie de la chaleur. En effet, par grand froid, si la température du cerveau baisse, le sang reflue des extrémités pour venir "approvisionner" le cerveau. D'où l'importance de s'équiper d'un bonnet, d'un masque ou d'une cagoule... pour ne pas avoir froid aux pieds (logique !) Là aussi, privilégiez les matières type GoreTex® ou néoprène, qui permettent à la transpiration d'être évacuée et qui évitent au bonnet d'être trempé de sueur.

Les mains doivent également être bien protégées. Porter des gants est valable pour un grand nombre de sports : course à pied, football, cyclisme (où le froid se ressent d'autant plus que la vitesse est importante)... Optez pour des gants fins, en matière respirante. Si cela ne suffit pas à ce que vos mains restent au chaud, rajoutez une paire de gants de soie.

Pour garder ses pieds au chaud, de bonnes chaussettes sont primordiales. Privilégiez des matières comme le Coolmax, une fibre haute technologie, mise au point par Dupont pour que l'humidité soit évacuée et que les pieds restent bien secs. Veillez également à choisir des chaussettes "à bouclettes" qui offrent une meilleure respiration, un bon amorti et un certain confort.

REGLE N°3: BIEN S'ECHAUFFER ET BOIRE

Lorsqu'il fait froid, le sang circule moins bien dans certaines parties du corps. Se produit alors ce que l'on nomme "la désertification sanguine". Elle se produit d'abord au niveau des muscles des bras et des jambes. Le début de l'effort sera donc plus laborieux dans le froid que dans des conditions climatiques "normales".

N'hésitez donc pas à vous échauffer avant de partir pour votre footing. Vous pouvez effectuer quelques exercices chez vous (étirements des mollets, des cuisses, des bras...) ou trottiner devant votre domicile pendant quelques minutes avant de démarrer votre véritable effort.

Pensez à respirer en inspirant par le nez pour expirer par la bouche: le passage par les voix hautes facilite le réchauffement de l'air inspiré et évite le refroidissement du système pulmonaire et son irritation.

Commencer à courir face au vent et terminer vent dans le dos, ce qui évitera de prendre froid en fin de séance.

A cause du froid, on a parfois tendance à oublier de s'hydrater. Or, boire est un geste essentiel. Votre corps a autant besoin d'eau par temps froid que par temps chaud. C'est ce qui va lui permettre de réguler les hausses de température dues à l'effort.

S'hydrater régulièrement, par petites gorgées toutes les 20 minutes avec des boissons à température ambiante (l'idéal; thé chaud au miel)

APRES L'EFFORT

Une fois l'effort terminé, méfiez-vous du retour du froid. Si vous ne rentrez pas tout de suite chez vous et que vous restez un certain temps dans le vent ou l'humidité, pensez à vous couvrir et à mettre des vêtements secs (sweat, coupe-vent, chaussettes propres...).

Le passage du froid au chaud n'est pas sans conséquence pour vos muscles. Veillez à bien vous étirer après l'effort et ne pas négliger ces étirements (à faire au chaud)
Voici par exemple trois exercices faciles à faire.

    * Posez le talon de votre pied sur le sol et appuyez le reste de la semelle sur un mur. Laisser doucement reposer le poids du corps sur la jambe bien tendue. Cela va étirer vos tendons d'achille et les muscles du mollet.
    * Pliez votre jambe, prenez votre pied dans la main et coller le aux fesses. Cela fera beaucoup de bien à vos quadriceps.
    * Allez toucher vos orteils de la main en vous penchant, jambes tendues.

Pour conclure, un bon bain ou une douche chaude, mais éviter de le faire juste après l'effort pour èviter un choc thermique.

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